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Victor Illouz AKA Zoulli Art

Zoulli Art aka Victor Illouz est un artiste peintre français né le 8 mars 1996 à Neuilly sur Seine en région parisienne. Autodidacte, il se passionne dès son plus jeune âge pour le dessin et la peinture à travers lesquels il extériorise sa sensibilité et son attrait pour les couleurs et la création artistique. Malgré ses prédispositions pour poursuivre un cursus artistique, il s’oriente à ses débuts vers un cursus plus traditionnel en se destinant à une carrière commerciale.

C’est en 2018 après avoir passé un an en tant que vendeur dans un magasin de prêt-à-porter qu’il décide de se lancer dans l’art tout en continuant à exercer parallèlement son travail.

Pour se faire une petite place dans l’univers très concurrentiel de l’Art, ses premières créations sont des portraits peints avec un style Pop Art nous rappelant l’artiste américain Andy Warhol. Ces œuvres sont des personnalités publiques telles que Pink, Mike Tyson ou encore Kylian Mbappé à qui il remettra une toile grand format à son effigie à l’occasion de son entrée au Musée Grévin en 2019.

Parallèlement, il créé sa propre collection de casquette qu’il commercialise en édition limitée. Cette même année, il réalise une fresque de 260X260 cm au profit de l’association « toutes à l’école » présidée par Tina Kieffer à l’occasion de son premier solo show dans la galerie 89 au marché Dauphine. Cette œuvre intitulée « When you want you can » sera vendue aux enchères pour une valeur de 35 000 € qui sera intégralement reversée à l’association.

En 2019, Zoulli Art participe à l’exposition Levall’Art dans sa ville de résidence à Levallois-Perret où il a été sélectionné parmi 80 candidats pour exposer ses tableaux au salon d’Automne sur les Champs Élysées.

Il y présentera une vingtaine d’œuvre réalisée avec trois techniques différentes (peinture, art digital et collage sur le thème de l’écologie) montrant ainsi au grand public toute l’étendue de son talent. Grâce à son travail, il accède à une certaine notoriété qui lui permet d’enchaîner les expositions, les événements privés, des collaborations avec des grandes enseignes ainsi que des performances live.

En 2020, Zoulli Art se lance dans la sculpture en réalisant un arbre en résine de 35 cm pour symboliser le bien être, la nature et l’écologie, des thèmes actuels auxquels l’artiste est très attaché.

Durant cette année on ne peut plus « spéciale » du fait de la crise sanitaire et du confinement, Zoulli Art décide de se rapprocher de son public en se lançant dans un nouveau challenge : Faire le Tour de France en livrant lui-même ses œuvres achetées par ses clients aux quatre coins de la France. Bilan après quatre semaines, il livrera plus de 400 œuvres diffusant et fidélisant de plus en plus un public conquis par sa touche artistique.

En 2021, le centre commercial So Ouest situé à Levallois-Perret le sollicite pour une nouvelle collaboration avec la réalisation d’une œuvre de 7mx5m composée de 38 portraits. Ces portraits ont pour vocation d'être découpés afin de les proposer à une vente aux enchères qui se déroulera dans le courant de l’année 2021 et dont l’intégralité sera reversée à l’hôpital Franco-Britannique de la ville.

Artiste autodidacte, talentueux, sensible et engagé, Zoulli Art impressionne par la diversité de ses œuvres utilisant des techniques variées comme la peinture pinceau, la palette graphique ou encore le collage fait avec des objets qu’il recycle, un message fort et actuel en direction de tous. Son univers artistique oscille entre l’art figuratif, l’expressionnisme abstrait et instinctif avec une touche pop art : un artiste hybride avec un avenir prometteur dont la sensibilité artistique se situe entre Warhol et Pollock.

 

Interview

À quel âge as-tu commencé à dessiner ?

J’ai commencé à 6 ans environ jusqu’à 12 ans initialement. Le dessin était juste un passe-temps, j’aimais dessiner des personnages de BD et de l’univers des dessins animés de mon âge : Pokémon, Diddl, Starwars etc.Je réalisais mes dessins sur des feuilles blanches et au crayon à papier uniquement. J’ai arrêté de dessiner pendant dix ans environ car je me suis consacré à la musique qui est ma seconde passion.J’ai pris des cours de solfège et je pratiquais les percussions, batteries, l’orchestre symphonique etc. De plus je m’étais orienté de la 6ème à la 3ème vers un sport étude de tennis, et j’ai enchaîné avec un bac professionnel commerce, tout cela me laissait très peu de temps pour dessiner, Je cherchais une voie peut-être, artistique certainement.

Avec le talent naturel que tu as depuis tout petit, pourquoi ne pas avoir suivi un cursus artistique ?

En fait je ne me rendais pas compte que je savais dessiner, ou du moins je pensais que c’était quelque chose de naturel, à la portée de tout le monde, la notion de don ou de prédisposition étaient des notions abstraites pour moi, j’étais trop jeune.

Quand as-tu fait ta première exposition ?

J’ai eu un coup de chance, un concours de circonstance en 2018 en croisant dans ma ville de Levallois-Perret une personne à qui je parlais de ma passion pour le Street-Art et dont la sœur qui travaillait à l’hôtel Plaza Athénée cherchait un artiste pouvant exposer pour une journée. J’ai saisi l’occasion pour réaliser ma première exposition avec un réel enthousiasme et j’en garde un merveilleux souvenir.

Quel a été le déclic pour te lancer réellement ?

En fait, j’ai réalisé que je voulais en faire mon métier lors de l’expérience dans l’agence immobilière en 2018 avec la réalisation du tableau Street-Art des cannettes de Coca-Cola, c’est vraiment à ce moment-là qu’il y a eu un déclic certainement.

Comment définirais-tu ton style ?

Je dirais Pop Art et Street Art.

Que souhaites-tu faire passer comme message ?

J’essaye de faire un message positif, surtout donner de l’énergie aux gens, la même énergie que j’ai ressentie lors de la réalisation de l’œuvre.

Mais également des messages sur l’importance de la protection de l’environnement et notre planète, des sujets tournés vers l’humain avant tout.

La réalisation d’un tableau te prend combien de temps ? Comment procèdes-tu ?

Cela varie selon l’œuvre, sa taille, les matières utilisées mais aussi mon humeur, mon inspiration, mes sensations etc.
Parfois, je commence plusieurs toiles en même temps et j’avance selon mes envies et mes émotions avant de les achever. C’est très instinctif finalement, mais je dirais entre deux semaines et deux mois.

Quels sont tes sources d’inspiration principales ?

En tant qu’artiste je pense qu’Andy Warhol est le style que j’affectionne le plus, le portrait de Michael Jackson est pour moi une de mes œuvres Pop Art préférées. J’adore aussi Jean-Michel Basquiat. Je m’inspire aussi de la vie, les lumières, les saisons, les couleurs etc.

Tu as rencontré beaucoup de célébrité, comment as-tu procédé et lesquelles t’ont le plus impressionnées ?

C’est lors de mon expérience chez Collette en 2017, le fameux concept store qui se situait rue Saint Honoré à Paris dans lequel je travaillais comme vendeur où j’ai croisé beaucoup de personnalités. J’y allais au culot, avec ma carte de visite que je donnais dès que je le pouvais. L’idée dans un premier temps était de me servir de mes talents de peintre pour proposer un tableau du portrait de la personne connue du grand public.

Lorsque le feeling était bien passé, je me mettais au travail et l’offrait à ladite célébrité. C’est un investissement en temps et en argent car il faut réaliser la toile et acheter les matériaux pour la réaliser, mais la passion va au-delà de cet aspect financier.

De plus, j’ai fait des rencontres vraiment incroyables, Pink, Djibril Cissé, etc.

J’ai même eu l’opportunité d’offrir en direct chez TPMP, l’émission de Cyril Hanouna, un tableau à Nabila et son compagnon Thomas, le portrait que j’avais réalisé suite à une promesse faite lors de notre rencontre chez Colette.

La rencontre la plus impressionnante que j’ai faite c’est quand même Mike Tyson que je ne connaissais pas plus que ça n’étant pas fan de boxe.

Paradoxalement, la veille j’avais un petit coup de spleen et j’avais, pour me rebooster, regardé un documentaire sur lui qui m’avait permis de découvrir le personnage.

Le lendemain, une amie avec qui je m’étais lié d’amitié lors de mon passage chez TPMP m’appelle pour m’informer que Mike Tyson passait le soir chez TPMP et me lance le challenge de réaliser son portrait pour lui offrir le soir même.

J’ai saisi l’occasion avec tous les risques que cela comportait : courir acheter la peinture et les différents matériaux et peindre en très peu de temps.

Finalement, j’ai réussi à finaliser le portrait et j’ai pu lui offrir alors que la peinture était encore fraîche, une grosse performance personnelle suivie d’une vraie satisfaction. J’ai aussi été surpris par la gentillesse et la simplicité de Gradur dont je garde un excellent souvenir lors de notre rencontre, un vrai gentleman.

Ton Art ne se limite pas au tableau, qu’elles autres formes artistiques t’inspirent ?

Je suis un touche-à-tout, j’aime tous les supports, j’aime customiser les objets pour y mettre de la couleur avec ma touche personnelle, une démarche instinctive et colorée.

J’ai, durant mon expérience chez Colette, customisé des sacs de grandes marques comme Hermès, Vuitton etc. à la demande de clients, ainsi que ma marque de casquettes en série limitée.

En 2018, j’ai réalisé au Marché Dauphine dans la Galerie 89 mon premier solo show en réalisant sur un rideau de fer une fresque de 260x260 intitulée « When You Want You Can » vendue 35 000 € lors d’une vente aux enchères au profit de l’association présidée par Tina Kieffer, « Toutes à l’école ». J’ai aussi customisé des voitures, une façade d’une maison à Montmartre au 5 rue Androuet dans le 18ème arrondissement de Paris. Pour la petite histoire ce mur a été élu N°1 du « Top 1 » des rues les plus colorées de Paris et a également été sélectionné pour figurer dans le Guide du Street Art édition 2020/2021.

Dernièrement j’ai aussi eu l’occasion de collaborer avec le centre commercial So Ouest avec la réalisation d’une œuvre de 7x5m exposée en novembre 2020, composée de 38 portraits d’artistes iconiques du monde artistique.

Il est prévu que courant 2021, les portraits soient découpés un à un et vendu lors d’une grande vente aux enchères au profit de l’Hôpital Franco-Britannique de la ville. Je compte continuer ce genre d’expérience et je me vois encore essayer sur d’autres matières et d’autres endroits toujours plus atypiques dans les prochaines années.

Lors de tes nombreuses expositions, quel est ton pire et ton meilleure souvenir ?

Lors d’un solo show à mes débuts, alors que des visiteurs étaient à dans mon stand, un autre artiste qui participait aussi à l’événement est venu interpeller les personnes regardant mes œuvres pour les critiquer à hautes voix pendant un certain temps.

J’ai été surpris et interloqué par tant de critiques avec une certaine forme d’agressivité. Au final cela m’a permis d’apprendre à gérer et à canaliser les critiques venant des autres, qu’elles soient constructives pour me permettre de progresser ou gratuites traduisant au final une certaine forme de frustration.

La meilleure expérience est ma participation à un événement organisé par Levall’Art avec l’exposition de plusieurs tableaux. Préalablement, un concours avait été organisé pour sélectionner un artiste exposant et je fus choisi parmi 80 candidats.

Ma toute première exposition après avoir vécu des annulations et des reports d’expositions dus à la crise sanitaire. C’est pour moi un honneur tout d’abord et une immense joie de pouvoir montrer à mes proches, mes amis d’enfance et aux habitants de ma commune mon travail. Une immense fierté aussi de par la confiance qui m’a été donnée et une nouvelle opportunité de rencontrer et d’échanger avec le public.

Prévue initialement du 2 au 24 avril 2021, l’exposition dans le Pérystil de la Mairie de Levallois est prolongée jusqu’au 22 mai 2021. C’est en effet une immense joie de pouvoir exposer dans le Pérystil de la Mairie de Levallois

Quels sont tes projets futurs ?

J’ai le projet de faire une sculpture d’un arbre de 4 mètres de haut, que j’ai imaginé en 3D, elle est faite principalement en résine. Un message dans la continuité de mon engagement en faveur de l’écologie.

Ensuite, l’aventure américaine me tente, j’ai envie de découvrir les États-Unis, la côte Ouest sûrement, même si New-York est une ville qui m’attire aussi. Exporter mon Art là-bas tout en vivant une aventure humaine, des rencontres et des échanges avec la population et le milieu artistique, perfectionner mon anglais etc. J’attends la fin de la crise sanitaire pour pouvoir y réfléchir plus sérieusement.

Quel fut ton premier contact avec l’art ? Qu’est-ce qui t’as donné envie de devenir artiste ?

Je suis passionné pour le dessin et la peinture depuis mon plus jeune âge, j’ai commencé à 6 ans jusqu’à 12 ans puis j’ai arrêté de dessiner pendant dix ans environ car je me suis consacré à la musique qui est ma seconde passion.

En 2017 lors d’une expérience professionnelle en tant qu’agent immobilier, des tableaux Street-art ornaient le bureau de mon Directeur. J’ai voulu décorer mon bureau, j’ai donc réalisé un tableau, puis deux, puis trois et c’est à ce moment-là que j’ai repris les crayons et les pinceaux et de me consacrer pleinement au métier d’artiste peintre

Quels sont tes thèmes clefs, les messages ou les théories cachés dans ton travail ?

Je m’inspire de la vie, des lumières, des saisons, des couleurs etc.

J’aime travailler les portraits style pop Art et Street Art, j’aime travailler les expressions, tout est dans le regard et dans l’émotion.

J’essaye de faire passer des messages positifs, surtout donner de l’énergie aux gens, la même énergie que je ressens lorsque je réalise mes œuvres.

Je recycle des objets que je transforme en œuvre en utilisant la technique du collage, l’objectif est de sensibiliser toutes les générations confondues en exprimant ma vision sur la protection de la nature et le réchauffement climatique à travers l’art.

J’aime travailler sur différents supports, j’aime customiser des objets pour y mettre de la couleur avec ma touche personnelle et leur donner nouvelle vie.

Peux-tu nous parler un peu de ton approche artistique (Style, medium et techniques spécifiques) ?

J’aime la diversité je créé des œuvres en utilisant des techniques variées comme la peinture acrylique, la bombe aérosol, l’art digital ou encore le collage.

Peux-tu écrire une citation/phrase qui te représente le mieux en tant qu’artiste, avec tes propres mots ?

Ma philosophie est « When you want, you can »

« Je crée pour le défi, le frisson, le doute, la croyance, la précipitation ... pour l'amour de la peinture. »