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Jean-Michel Basquiat AKA The radiant child

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Pour le premier  article, AKA Cosmopolitan Blog souhaite faire découvrir ou redécouvrir l’artiste peintre avant-gardiste et pionnier de la mouvance underground, Jean-Michel Basquiat.

Lui consacrer le premier article de ce blog est tout un symbole et un hommage car il fut initialement la source d’inspiration à la création du logo de la ligne de vêtement liée à ce blog, Also Known As Clothing avec la création de la couronne revisitée et « undergroundisée », symbole de la marque.

C’est Basquiat qui est l’un des précurseurs de ce mouvement, enfant surdoué et écorché vif, il naît le 22 décembre 1960 à Brooklyn d’une mère Portoricaine et d’un père d’origine Haïtienne appartenant à la moyenne  bourgeoisie New-Yorkaise.

Son enfance sera marquée par deux événements importants qui orienteront son style se situant entre l’expressionisme primitif et la contre culture urbaine : Ses parents divorcent alors qu’il a 7 ans et il part vivre avec ses deux sœurs chez son père durant cinq ans.

Initié depuis l’âge de quatre ans à l’art et à la pratique du dessin par sa mère qui l’amène régulièrement visiter MoMA (Museum of Modern Art) pour développer ses talents artistiques, il trouve un refuge dans la bande dessinée.

Un an plus tard, il est percuté par une voiture en jouant avec ses amis dans New-York, blessé au bras, ses lésions internes contraignent les médecins à procéder à l’ablation de la rate.

Pendant sa convalescence, sa mère lui offre un livre d’anatomie intitulé Grey’s Anatomy, lequel influencera la première partie des ses créations.

En 1974, sa famille déménage à Porto Rico, il revient en 1976 à New-York et étudie dans une école huppée de Brooklyn, où l’enseignement est orienté vers l’apprentissage pratique de l’art.

Il rencontre alors le graffeur Al Diaz avec qui il se lie d’amitié et commence à graffer sous le pseudo S.A.M.O (« Same Old Shit ») à proximité des galeries de Manhattan, signature qu’il accompagne de sa légendaire couronne.

C’est l’époque où Keith Haring recouvre les murs de Radiant Babies et S.A.M.O commence à être connu  au sein de la scène artistique d’East Village.

C’est à cette époque qu’il fugue et ère dans Greenwich Village durant deux semaines et découvre l’usage de la drogue.

En 1978, il quitte le foyer familial et abandonne l’école, une année avant d‘être diplômé.

Il s’installe avec des amis et vend des t-shirts et des cartes postales pour gagner un peu d’argent.

Basquiat commence à devenir célèbre  au sein de la scène d’art prospérante d’East Village et il se fait repérer par Glenn O’Brien, journaliste proche d’Andi Warhol et est invité régulièrement dans ses émissions  télévisées.

En 1979, le journal New-Yorkais, The Village Voice, lui consacre un article, des lors le milieu artistique New-Yorkais commence à s’intéresser  à lui.

Cependant, Basquiat se met à écrire dans le quartier de Soho, « S.A.M.O is dead » prouvant encore une fois l’instabilité de l’artiste.

Le Times Square Show, une exposition d’artistes, l’invite et contribue à renforcer encore son début de notoriété.

En Décembre 1981, Albert René Ricard, un artiste et journaliste Américain proche d’Andy Warhol, donne un coup de pouce à Jean-Michel Basquiat en publiant le premier article d’ampleur dans le magazine Art Forum sous le titre « The Radiant Child »  qui lancera Basquiat sur la scène internationale.

Il expose désormais ses travaux autour de New-York aux cotés de Keith Haring et de Barbara Kruger.

Basquiat devient une figure incontournable du nouveau mouvement, le néo-expressionisme et côtoie Julian Schnabel, David Salle, Francesco Clemente ou encore Enzo Cucchi.

Durant cette année 1982, il rencontre une jeune artiste montante de la scène musicale, Madonna avec qui il aura une liaison.

C’est en 1983 qu’il fait la connaissance d’Andy Warhol, ce sera la rencontre la plus importante de sa vie alors qu’il n’a que 23 ans et se lie d’une amitié profonde avec lui.

Il devient le plus jeune artiste à être invité au Whitney Museum of American Art.

Il loue durant l’été de la même année, un atelier appartenant à Andy Warhol qui lui conseille de suivre des cours de dessin anatomique à la New-York Academy of Art.

Bruno Bischofberger, l’un des plus importants galeristes sur la scène internationale d’art moderne et contemporain dirigera le début de la collaboration artistique qui réunit Basquiat, Warhol et Clemente.

En 1984, Basquiat passera 3 ans à Maui et Hawai ou il se retire pour lire et dessiner.

A son retour, il expose son travail à la Mary Boone Gallery et avec la collaboration de Bischofberger, il est présenté au musée MoMA.

En 1985, le New-York Times lui consacre la une dans un numéro intitulé « New Art, New Money : The Marketing of an American Artist ».

Il se rend en 1986 en Afrique pour la première fois, à l’occasion d’une exposition au Centre Culturel Français à Abidjan.

Basquiat expose 23 œuvres de sa collection personnelle dont les célèbres tableaux Stradust (1983) et Sugar Ray Robinson (1982).

Le 22 février 1987, Andy Warhol décède d’une crise cardiaque, Basquiat sera profondément marqué, s’isole et ne dessine quasiment plus.

Il fera un retour en 1988 lors de quelques expositions, mais il retourne à Hawaï pour suivre une cure de désintoxication.

Il revient le 2 Août de la même année, pensant être guéri des sa dépendance à la drogue.

Le 12 Août 1988, il est retrouvé mort dans son appartement à Soho d’une overdose d’héroïne et de cocaïne.

A 27 ans, il laisse derrière lui une œuvre de plus de 800 tableaux et 1500 dessins.

La carrière de Basquiat se divise en trois grandes périodes :

  • De 1980 à 1982, il faisait de la peinture sur toile, représentant généralement des personnages squelettiques et des visages ressemblant à des masques ainsi que des éléments inspirés par sa vie urbaine (voitures, bâtiments, graffitis, enfants, force de l’ordre etc.) traduisant ainsi sa passion pour la vie urbaine mais surtout son obsession pour la mortalité de l’homme.
  • De 1982 à 1985, il peint sur des panneaux de toutes matières et de toutes formes et des tableaux individuels avec des écritures, des collages et des présentations sans relation entre elles. Son art traduit un fort intérêt pour la condition des noirs aux Etats-Unis.
  • De 1986 à 1988, il s’essaye à un nouveau genre de peinture figurative dans un style différent avec des sources, des symboles et un contenu contrastant avec ses autres œuvres.

 

 

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